Palestine : Un territoire autonome sous occupation israélienne



La Palestine compte aujourd'hui une portion de territoire près de la Méditerranée, la bande de Gaza (360 km²), et une autre partie, la Cisjordanie (5800 km²), appelée en anglais: West Bank, sans oublier le fait qu'il existe de nombreux villages palestiniens en Israël même à cause de la colonisation israelienne depuis 1948 !
A cause de cette occupation, la Palestine n'existe pas comme État selon Israel, indépendant ou non. Son statut n'est pas encore définitif. La Cisjordanie et la bande de Gaza, qui forment aujourd'hui la Palestine, font partie des «territoires occupés» par Israël.


Depuis l'occupation, la discontinuité territoriale caractérise l’État palestinien, divisé en différentes zones: les colonies sionistes de peuplement (en rouge), les zones sous contrôle de l'Autorité palestinienne (en vert) et les zones sous contrôle de l'armée israélienne (en rose). Mais la Palestine est dirigée par deux factions rivales: le Fatah contrôle en principe la Cisjordanie; le Hamas, la bande de Gaza.




Après la colonisation forcée des territoires palestiniens par Israel en 1948, plus de deux millions d'Arabes palestiniens sont dispersés en Jordanie, au Liban et en Syrie, sans compter ceux qui résident en Israël. Ils attendent un retour éventuel dans leur patrie d'origine.
Il conviendrait également de compter de nombreux réfugiés palestiniens en Irak (env. 75 000), en Égypte (plus de 40 000), en Arabie Saoudite (274 000), au Koweït (35 000), d'autres États arabes (112 000) et d'autres pays (220 000), sans oublier les aux États-Unis (175 000).
En somme, la population palestinienne totale s'élève à environ huit millions, mais seuls 3,7 millions se trouvent en Cisjordanie et Gaza. Le reste du peuple palestinien habite des camps de réfugiés dans les pays arabes voisins ou constitue une diaspora. Autrement dit, sur une population palestinienne mondiale estimée en 2004 à plus de huit millions (y compris les Arabes d’Israël), 4,2 millions étaient classés par l’ONU dans la catégorie des réfugiés.



Lors de la déclaration Balfour de 1917, la Grande-Bretagne promit aux juifs, dont l’aide apportée à l’effort de guerre avait été précieuse, un «foyer national» juif. Cette promesse fut par la suite ajoutée dans le mandat conféré à la Grande-Bretagne par la Société des Nations en 1922.
Les Juifs voulaient leur «foyer national», alors que les Palestiniens refusaient que les Britanniques puissent promettre aux juifs des terres qui ne leur appartenaient pas. Malgré ça, L’immigration fit un bond à partir de 1933, avec l’avènement du nazisme en Allemagne. En 1935, près de 62 000 juifs arrivèrent en Palestine. La peur d’une domination juive fut la principale cause de la révolte arabe qui éclata en 1936 et continua par intermittence jusqu’en 1939. Tandis que les Juifs ne voulaient rien entendre d'un État palestinien, les Palestiniens refusaient de quitter leur terre. Finalement, l’État d’Israël fut proclamé unilatéralement par force le 14 mai 1948, au moment même où la Grande-Bretagne remettait officiellement ses pouvoirs à l’ONU. Israël fut immédiatement attaqué par cinq armées arabes venues secourir les Palestiniens. Les forces arabes subirent la défaite, ce qui permit à Israël d'agrandir brusquement et sous le regard de tout le monde son territoire au-delà des limites fixées par l’ONU. Et jusqu'à aujourd'hui, les palestiniens subissent le plus grand terroruisme de l'humanité et refusent de quitter la tette qui leur appartenait durant des siècles et des siècles.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire